Layla Lúinwë • Come break away with me • (terminée)

CHAPITRE I
Commencement

La nuit était lourde de la sueur et des soupirs de corps se noyant sous les lueurs rougeoyantes des grands feux de joie de Beltane. Cette année encore, au sein même de la terre, la vie reprenait ses droits sur la froideur doucereuse d'un trop long hiver dans l'allégresse du soir, dans la violence effrénée et passionnelle de l'union. C'est dans cette obscurité secrète dissimulant les visages, célébrant le renouveau dans une puissance salvatrice que cette histoire débuta. En cette nuit de commencement, parmi tous les hommes s'adonnant aux plaisirs charnelles, partageant sans peur leur sang et leur destin, se trouvait celui et celle que la déesse avait rassemblés pour donner le jour à la jeune femme qu'est aujourd'hui Layla. Layla Luinwë. Suivant les traditions du peuple de sa mère, elle fut arrachée au sein maternelle à l'instant ou elle ouvrit les yeux sur le monde. Afin que commence son premier apprentissage de la vie, loin des autres druides.

C'est ainsi qu'elle fut confiée aux soins de Caerdan, un riche rentier et très respecté dresseur de chevaux de Perllan et à sa belle et tendre femme Angelica, incapable de donner la vie et désireuse de fonder une grande famille. Mme Beliel avait toujours eu un grand coeur et une croyance inébranlable en la voie tracée par la déesse, c'est pourquoi, à l'instant ou elle avait croisé les prunelles claires de Layla, elle avait su au plus profond de son coeur que c'était son devoir d'en prendre soin, tout comme elle avait ressentit cette certitude en rencontrant Nathiel, son premier enfant, il y avait trois ans déjà, abandonné sur les marches de sa maison quelques jours après la fausse couche qui lui avait coûté la capacité d'enfanter. A la ville, personne n'avait manqué de critiques face à cette famille si riche et si respectée qui avait eu la folie de recueillir deux gamins aux origines incertaines. Pourtant, elle n'avait jamais rien voulut y entendre et les avait tous deux élevés comme ses propres enfant avec toute la tendresse et l'amour qu'une mère pouvait donner. Les deux jeunes gens grandir donc plutôt paisiblement aux côtés de leur mère femme au foyer et de leur père bourru et parfois maladroit, mais très attentionné envers cette petite famille qu'il chérissait.

"L'enfant se tait
Reflet dans un regard
Ouverture"

Layla était déjà toute petite une enfant très éveillée. Sa première grande passion fut les chevaux qu'elle pouvait observer pendant des heures sans se lasser, si bien qu'on aurait pu croire qu'elle leur parlait. Et pourtant, elle ne parlait pas. Cela inquiéta un temps sa mère et son père, cela rebuta quelque peu les habitants et lui attira parfois quelques moqueries. Mais très vite tout le monde du se résoudre au fait que cette petite gamine si jolie et si pleine de vie était bel et bien muette. Mais cela ne fut pas un handicap pour elle loin de là et elle ne cessa pas moins d'en cavaler partout, de se faufiler dans tous les coins pour observer avec ses petits yeux avides et attentifs la vie qui bouillonnait autour d'elle. Elle avait pour habitude de suivre son grand-frère partout et celui-ci s'était arrogée pour mission de faire son éducation et de veiller sur elle. Layla avait beau ne pas parler, lui parlait pour deux, la comprenant sans avoir besoin de paroles, partageant ses secrets et ses rires d'enfant avec elle. Il pouvait lire dans son regard qu'elle comprenait parfaitement ce qu'il lui disait et même ses parents pouvaient voir briller en elle cette étincelle de curiosité et d'intelligente si mystérieuse et si étrange pour une enfant aussi jeune. Et Layla courait sans arrête sans que personne ne puisse l'arrêter, virevoltant comme un feu follet, attendrissant les villageois par un simple de ces regards malicieux.Ces derniers l'avaient d'ailleurs affectueusement surnommé la petite fée pour les plus gentils et le petit démon pour les plus colériques. Musicienne, danseuse, joueuse, chapardeuses parfois même, presque tous ceux des alentours avaient déjà croisé sa route et n'avait pu s'empêcher d'être touché par la chaleur et la joie de vivre qu'elle apportait avec elle et de lui pardonner ses quelques bêtises. Ce genre d'innocence était toujours bien agréable dans ces temps obscures et son frère était toujours auprès d'elle pour la protéger des ennuis. Mais loin d'imaginer la souffrance des gens, dans son monde de puretés et de clarté, Layla souriait silencieusement, comme attendant son heure pour enfin ouvrir la voix de son coeur sur le monde. Quelque chose disait d'ailleurs à ceux qui la connaissait que lorsqu'elle le ferait, personne ne resterait indifférent à ce qu'elle exprimerait. Et ils avaient bien raison...


Le jour du dixième anniversaire de Nathiel, alors que Layla n'en avait encore que sept, un miracle se produisit. Sa mère qui aurait dû être incapable de porter un enfant, tomba enceinte. La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre et les rumeurs circulèrent de bon train. certains prétendant qu'elle avait menti sur sa fausse couche pour recueillir des bâtards, d'autres que cette stérilité venait de son mari et qu'elle avait été infidèle, d'autres encore murmurait qu'elle avait eu recours à la magie et bien même que cet enfant était celui d'un sorcier. Mais femme forte et loyale, femme droite et respectée, la plupart de ces murmures se turent assez rapidement. Quand bien même ne l'aurait-il pas fait, ni elle ni même son mari n'en aurait eu cure tant leur bonheur était complet. Nathiel bouda un peu en apprenant la nouvelle, Layla elle, pris pour habitude d'écouter le ventre gonflé de sa maman tous les soirs en fermant les yeux. Comblée de bonheur, Angelica et Caerdan ne purent que remercier le ciel de cette aubaine et chérir ce don qui leur avait été fait. Malheureusement, dans ce monde cruel, les dons viennent rarement sans un malheur. Un malheur qui devait bien vite assombrir les jours de la famille Beliel. La première à en prendre conscience fut Angelica qui se sentait, jour après jour faiblir.Quelques semaines avant le grand jour, elle avait déjà la certitude, confirmée peu de temps plus tard par plusieurs médecins, qu'elle ne pourrait survivre à la naissance du petit être qui grandissait en elle. Les jours qui passèrent devinrent une torture pour Caerdan, désespéré à l'idée de perdre celle qui jusqu'à aujourd'hui avait été son âme-soeur et sa moitié. Usant de ses dernières forces, la future mère s'appliqua à panser les âmes déjà meurtries de sa famille, à les préparer, tout comme elle s'était elle-même préparer à sa propre perte et à leur redonner l'espoir. En dernier cadeau, elle offrit à Caerdan quelques mots à son oreille, à Nathiel et à Layla leur véritable nom et à sa petite fille nouvelle née, un sourire resplendissant et son propre prénom, avant de fermer les yeux pour la dernière fois...

"Souffrance infinie
Apaisement douloureux
Prière"

Pour son départ, nombreux lui offrir des larmes, des larmes qui coulèrent sous la pluie de ce jour de printemps qui voyait s'effacer les dernières traces de glace et emportait avait lui les rires clairs d'une femme au coeur plus pur que la neige. Pour ce premier au revoir et pour accompagner celle qui l'avait bercée au creux de sa chaleur jusqu'à son dernier souffle, pour cette femme qui avait été sa mère, pour celle qui lui avait donné la vérité sans pudeur, Layla ne versa pas de larmes. A la place, elle lui offrit un chant. Un chant pur comme l'air froid de la nuit, vibrant comme le cristal, profond comme une promesse et chant limpide comme l'élan de la vie, de sa voix qui révélait pour la première fois le fond de l'âme d'une enfant. Une voix aussi sublime et bouleversante qu'Angelica l'avait deviné...

CHAPITRE II
Aller & Revenir

"Étincelle d'argent
Souffle de mystère
Chemin"

La vie reprît lentement, mais surement, son cour. Caerdan moins vif et moins enjouée qu'auparavant continua malgré tout à prendre soin de ses trois enfants, les protégeant et les chérissant toujours plus que tout au monde. La malheur ayant frappé leur famille attira la sympathie des quelques personnes qui n'étaient pas encore assez plongées dans le malheur malgré la chute du bouclier pour pouvoir se soucier de leur prochain et la bonne volonté, la politesse et l'efficacité de Layla à prêter main forte au villageois ne fit qu'améliorer la réputation du commerce Beliel que certain avaient cru perdu et que d'autres avaient attendu après le décès de la mère de famille de voir tomber avec avidité comme des vautours prêts à reprendre les bénéfices de toute l'oeuvre de sa famille. Mais le jeune homme bien que meurtrit n'en demeurait pas moins fort et responsable et prêt à continuer à assumer ses responsabilités, car c'était avant tout un homme d'honneur et de force. Il entreprit d'apprendre les ficelles du métier à Nathiel qui était destiné à reprendre l'entreprise familiale et confia à Layla le soin de s'occuper d'Ange comme cette dernière avait surnommée sa cadette. Peut-être parce qu'elle avait les mêmes yeux tendre et aimant que ceux de sa mère. En tout cas, la jeune enfant était très protectrice avec sa soeur et continuait à prêter main forte à droite et à gauche histoire de donner un coup de main à la famille. Néanmoins, la question de son avenir commença à se profiler lorsqu'elle fêta ses 12 ans. Elle était déjà très jolie et charismatique, un peu mystérieuse sans doute, mais cela ne faisait qu'ajouter à sa popularité et on s'accordait déjà à dire qu'elle faisait partie des enfants les plus charmantes du voisinage. Pour la plupart des voisins, il était évident qu'une telle jeune femme était promise à un mariage brillant avec un jeune rentier et peut-être même avec un Blasonné qui sait? Néanmoins, Layla tout comme son père et le reste de sa famille répugnait à cette idée. Elle savait que sa place n'était pas enfermée dans la maison d'un autre, sans pour autant être capable de savoir ou elle se trouvait. Un peu comme s'il manquait quelque chose à sa vie, comme si elle devait simplement attendre qu'on lui souffle la réponse, une réponse qui deviendrait son évidence. Et un beau jour, la réponse vint à elle.

Ce jour-là était son jour de quartier libre. Nathiel se débrouillait toujours pour s'occuper d'Ange pendant quelques heures au cours de la semaine, sachant trop bien combien sa soeur avait besoin de sa liberté, combien elle se sentait à l'étroit lorsqu'elle ne pouvait pas s'évader un peu de la ville. Elle avait toujours eu ce besoin de découvrir de nouvelles choses, de s'éloigner des sentiers battus. Elle avait aussi toujours particulièrement apprécié la nature. Alors de temps en temps, elle s'échappait quelques heures et partait secrètement à l'aventure à l'orée de la forêt de l'éveil se tenant un peu en contrebas des habitations. C'était un endroit qui l'avait toujours fascinée sans qu'elle puisse vraiment comprendre pourquoi. Déjà petite, elle adorait s'asseoir, s'asseoir et écouter la forêt vivre et évoluer autour d'elle. A chaque fois qu'elle se laissait aller à cette étrange transe, elle se sentait quitter son propre corps pour frôler quelque chose de plus complexe et de plus fort, d'incroyablement fascinant et elle ne pouvait plus se passer de cette sensation déroutante que personne d'autre qu'elle ne semblait comprendre. Pourtant, cela faisait partie de celle qu'elle était, elle en était certaine. C'était comme si les flux qui circulaient autour d'elle tentait de lui murmurer leur message sans qu'elle ne parvienne à en saisir le sens. Comme s'ils attendaient patiemment qu'elle pousse la porte et vienne leur prêter son attention, elle pouvait le sentir. Ce jour-là, encore une fois, assise contre un grand chêne, les clos, sa respiration profonde lui semblant battre au même rythme que pulsait la sève du grand feuillu dans son dos, une étrange sensation s'empara d'elle, la poussa à ouvrir les yeux. Ce qu'elle découvrit alors et l'émerveillement qu'elle ressentit ne sauraient sans doute être exprimés par de simples mots. Sans qu'elle puisse les retenir, des larmes qui n'étaient ni de tristesse ni de joie coulèrent de ses prunelles émerveillées accrochant les reflets de l'argent de la crinière du sublime animal devant elle. Elle fixa la créature sans bouger, le coeur battant, la gorge nouée par une émotion primaire et intense qui la faisait chavirer. Un instant, elle croisa son regard et sa réponse brilla soudainement en elle avec une clarté sans limite. Consciente qu'il était probable qu'un tel spectacle ne lui apparaisse jamais plus, elle adressa un remerciement sans parole à la majestueuse licorne qui lui renvoyait un éclat de sourire avant de disparaître dans l'ombre et le mystère des bois. Lorsque Layla reprit la route vers sa maison, elle savait déjà que son nouveau chemin l'y attendait....



Lorsque Layla rentra chez elle pour partir enfin commencer à vivre sa vie et à suivre son chemin, malgré le fait que l'inconnu se dresse devant elle, malgré le fait que ce druide débarquant dans sa vie ne l'arrache de sa famille, elle était en paix, elle était heureuse. C'était tout ce qu'il fallait à son père et à son frère pour se résoudre, malgré leur tristesse, à la laisser s'en aller. Car envers et contre tout, ils continuaient d'avoir foi en Layla et son jugement. Elle n'avait que douze ans pourtant, mais la certitude et la vérité qui étincelaient dans son regard ne pouvait être ignorés. Et ainsi, elle s'en alla vers sa nouvelle route, comme ils avaient toujours su qu'elle le ferait, comme ils l'avaient redoutés et comme ils s'y résignaient aujourd'hui. Mais tous trois savaient qu'il ne s'agissait là que d'un au revoir.


Il serait difficile d'expliquer à qui ne l'a pas vécu la formidable aventure qu'est la formation des druides et le seul moyen d'en apprécier pleinement toute la complexité serait encore de le vivre. Mais plus important encore, c'est avant tout un secret qui ne saurait être divulgué à ceux qui ne possède pas les talents de cette caste. Sachez donc simplement qu'au cours des années qui suivirent, on enseigna à Layla tout ce qu'elle devait savoir pour être en harmonie avec elle, qu'elle apprit les rituels de son peuple envers la grande déesse, la langue sacrée et la connaissance de la nature. Elle était une élève particulièrement douée et attentive, elle apprenait très vite et bien vite la culture de son peuple n'eut plus de secrets pour elle. Elle appris à se construire, à écouter le monde et acquit une formidable maturité. Elle également connu et admirée parmi les siens pour ne jamais laisser s'échapper de mots inutiles, car elle en connaissait mieux que personne la force. Elle développa comme n'importe lequel de ses confrères, avec qui elle vécu un temps dans la régions de Riocht na Elves, un respect profond pour la vie, mais insista aussi pour apprendre malgré tout l'art de la chasse et du combat dans leurs subtilités. Elle se révéla grande poète, guérisseuse plutôt douée, chanteuse à la voix enchanteresse mais également archère hors pair. Se forgeant ses propres convictions, mais encore certaine d'ignorer trop de choses du monde, elle décida le jour de ses 19 de partir en voyage. Elle acheta grâce à ses talents d'herboriste un cheval qu'elle baptisa Brume et avec qui elle décida de parcourir les terres de Lanriel afin d'explorer ses propres vérités et de découvrir sa voie.

Ce fut un voyage long et périlleux, mais très riche en expérience pour l'intrépide cavalière qui découvrit autant de merveilles que de cauchemars. Résolument non violente mais prête à blesser pour sauver sa peau, elle devint contre toute attente à la fois guerrière et druide. Cela fut plutôt mal accueillit par certains de ses paires et accepté par d'autres, convaincus que ses pas étaient bel et bien guidés par la déesse. Après quelques années, devenue une femme forte et fière, elle décida de rentrer chez elle. Elle avait vécu nombre d'aventures, sauvé et parfois prit quelques vies et si elle n'était toujours pas certaine de ce vers quoi l'avenir la dirigeait, elle continuait de suivre son coeur, ce coeur qui lui disait aujourd'hui de revenir parmi les siens en ces jours sombres. Layla avait beaucoup apprit sur le passé, sur le présent, elle avait entendu bon nombre de rumeur et ne savait toujours pas si son chemin se trouvait dans la recherche d'une paix pour Lanriel ou bien ailleurs. Elle était en revanche convaincue qu'elle trouverait ses nouvelles réponses dans ses racines.

"Mélancolie sous le ciel
Souvenirs brûlants
Question"

La joie de sa famille à son retour fut manifeste. Il n'y eut pas de larmes, seulement des regards emplis de joie et des étreintes trop longtemps attendues. Mais à cette euphorie se mêla la douleur de l'absence. Car elle ne put revoir le visage de son frère. Son coeur se serra en écoutant son père lui racontait comment, quelques années auparavant, il avait décidé de partir au combat et de s'engager dans la cavalerie, afin disait-il, de protéger leur monde. Cet aveux la laissa longtemps pensive et perplexe et elle pria longuement la déesse de protéger son frère du mal sans vraiment oser trop y croire. Elle avait entendu trop de bruit sur le sort de ceux qui partaient au combat, même si elle ne doutait pas un instant que son frère soit un redoutable guerrier. Elle refusa cependant tout comme son père l'avait fait avant elle de perdre l'espoir d'un jour revoir son sourire moqueur. Elle eut également le bonheur et la joie de voir quelle magnifique jeune femme sa tendre et adorable petite soeur était aujourd'hui devenue et pouvoir la serrer contre elle l'émut plus qu'elle n'aurait su l'exprimer. Après tant d'années passées l'une loin de l'autre, elles ne semblaient pourtant rien avoir perdu de la force qui les unissaient. Elle décida de s'installer un temps auprès d'eux afin de prêter main forte à son père qui se faisait aujourd'hui vieux et de partager les moments perdus avec sa famille.

Elle trouva bien vite un métier lui permettant de mettre ses talents à profit sans pour autant user de son apprentissage druidique, se refusant à échanger cette culture contre de l'argent, en tant que fournisseuses de plantes et d'ingrédients en tout genre pour ceux de la ville qui n'avaient pas les moyens d'aller les chercher dans les endroits ou l'on pouvait les trouver. Sa connaissance du monde et son agilité au combat lui permettant de se rendre presque n'importe ou, elle était donc l'une des seule à pouvoir procurer quelques éléments très rare qui lui assurèrent de quoi vivre par elle-même sans avoir à devenir à poids pour son père. Prenant goût à la vie à la ville, elle se prit également à donner quelques concerts dans les rues histoire d'apporter un peu de joie aux habitants qui étaient tous conquit par son talent. Si bien qu'elle fut même remarquée par plusieurs personnes hauts-placés. Néanmoins, malgré sa popularité, elle refusa obstinément les mariages pourtant avantageux qu'on lui proposait refusa d'user de ses dons de druidesse sauf pour entretenir la santé de son père et secourir les gens dans l'urgence. Elle fut très vite connue comme la belle chanteuse insaisissable de Cathairfal. Aujourd'hui, elle apprend tout ce qu'elle peut de la vie urbaine et se contente d'être témoin de l'histoire du monde qui se joue devant elle. Cependant, qui sait si quelque chose ne viendra pas la pousser à s'impliquer plus profondément dans les affaires de la ville?....

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