Rayner Renfor || Si leurs prisons sont des cages sans fond, vienne l'heure des évasions ... [ TERMINEE ]

Les cliquetis des armures, les halètements entrecoupés de grognements et les sifflements de l’air, tranché par de lourdes épées, résonnaient sans discontinuer contre les parois abruptes des montagnes. Au plus fort de l’été, dans la périphérie proche de Mhian Dhiaga, la cité des dragonniers, les soldats s’entrainaient avec acharnement. Malgré la chaleur ambiante, ils étaient tous revêtus de l’armure traditionnelle et leurs armes étincelantes n’avaient rien d’inoffensif. Quelques uns portaient leurs heaumes mais d’autres combattaient tête nue, seule concession admise par le général Renfor au regard de l’été. Au milieu de la plaine, dans un immense cercle de terre sèche, les hommes se battaient exactement comme si leurs vies en dépendaient, sous l’œil tyrannique et impitoyable du chef de l’armée, Rodion Renfor.

Au centre des soldats, son armure scintillant au soleil comme une cascade, un jeune homme virevoltait avec violence, brutalité, sauvagerie. Grand, incroyablement énergique, particulièrement précis, il ne laissait pas une seconde de répit à son adversaire, qui reculait sous les assauts presque imparables. Autour d’eux, les autres combattants s’écartaient vivement, peu désireux d’encaisser un coup à la place du futur vaincu. Le jeune homme ne portait pas son heaume et on pouvait voir la sueur dégouliner le long de ses tempes et sur son front. Bâti comme n’importe lequel des soldats ici présent, il possédait cependant une sorte de candeur juvénile. Pas de barbe mais des cheveux bruns plutôt longs, tombant sans grâce sur de larges épaules très musclées. Son regard, aussi brun que ses cheveux sinon plus, était dur et froid, concentré. Il avançait toujours plus loin, plus vite, obligeant son adversaire à fuir sous une pluie de coups.
Enfin, il porta l’estocade finale. Feintant à droite, il ramena son épée à toute vitesse contre son flanc et l’envoya à gauche d’un geste assuré, puissant. Le plat de l’épée alla percuter de plein fouet la hanche de son adversaire, le déséquilibrant un instant. Le jeune homme n’attendit pas et, d’un violent coup de coude dans le torse, il l’envoya mordre la poussière, s’approchant en deux enjambées pour poser la pointe de son épée sur la gorge du vaincu. Plus un bruit ne résonnait dans les montagnes, un silence lourd et pesant tomba sur les soldats immobiles. Puis, déchirant le silence comme un coup de tonnerre, une voix rocailleuse retenti :

- Rayner ! Aide le à se relever et serre lui la main amicalement.

L’adolescent resta un moment immobile avant d’esquisser l’ombre d’un sourire et de rengainer son épée avant de se pencher pour tendre une main plutôt cordiale au soldat allongé dans la poussière. Le vaincu l’accepta et se releva tant bien que mal avant de retirer son heaume et d’incliner la tête, un sourire timide aux lèvres. Un peu plus grand que le jeune homme, sensiblement plus vieux, il portait une barbe de quelques jours, sombre et drue sur ses joues creuses. Un visage bien taillé quoi qu’un rien trop anguleux, des yeux gris profonds et emprunts de déférence et une musculature impressionnante caractérisait le perdant. D’une voix grave et respectueuse, il déclara :

- Messir Renfor, vous allez bientôt surpasser votre respectable père si vous continuez ainsi.
- Cesse donc de lui dire des bêtises, Faroncorn ! Le jour où on verra quelqu’un me vaincre n’est pas encore arrivé.

Le général Rodion Renfor, homme immense et massif qui projetait sur le sol une ombre presque aussi imposante que lui, s’était approché et se tenait non loin des deux combattants, ses poings gantés posés sur les hanches de son armure noire. Très brun, les cheveux longs tombant un peu plus bas que ses épaules, il avait le regard noir, aussi profond et intense que de l’encre. Une barbe peu soignée, drue et désordonnée donnait à son visage un côté très dur, presque cruel. Mais il y avait dans son sourire quelque chose de jovial, même si sévère. De nouveau, sa voix résonna, caverneuse et rocailleuse :

- Bien. Mon fils, tu t’es grandement amélioré cette année. Tu peux donc, dès le crépuscule, partir dompter ton dragon.

Le jeune homme afficha, l’espace de quelques secondes, une expression incrédule, presque ahurie. Mais immédiatement, il se reprit et inclina la tête en signe de remerciement, sobre et calme. Les soldats tout autour se mirent à applaudir joyeusement, félicitant à voix haute le futur dragonnier et certains vinrent même lui taper cordialement dans le dos, lui donnant quelques bourrades amicales pour manifester leur satisfaction. Mais déjà, le chef reprenait le commandement.

- Retournez au combat, l’entrainement n’est pas terminé ! Allez, du nerf, bande de femmelettes !

Et instantanément, les bruits de lutte reprirent. Au centre du terrain, l’héritier du général se remit lui aussi à combattre, un sourire aux lèvres.




La nuit tombait doucement sur les monts édentés de Bairr Bàn, plongeant la citadelle des dragonniers dans une pénombre calme et paisible. Les reflets d’un soleil de braise parvenaient encore jusqu’au sommet des tours des bâtiments de garde, mais le reste de la cité sombrait à vue d’œil dans les ténèbres. Mais alors que l’ombre gagnait ainsi le monde, les gigantesques portes centrales en bois de Mhian Dhiaga s’ouvrirent dans un grincement sonore qui alla se répercuter contre les parois des montagnes. L’écho résonna encore longtemps après qu’un cavalier solitaire ait franchi la voute en pierre, filant au galop sur le sentier de terre sèche qui s’éloignait vers le bout de la plaine. Le cheval, un grand et musculeux destrier de couleur indéfinissable, légèrement harnaché mais avec du matériel solide et confortable, portait sur son dos un être mystérieux engoncé dans une belle cape en noire et dont la capuche était rabattue sur sa tête. Sa carrure et son maintient indiquaient un soldat mais nul n’aurait pu en jurer, en ce crépuscule tiède et doux.

Chevauchant à vive allure dans la plaine désertique qui protégeait Mhian Dhiaga des envahisseurs terrestres, le cavalier et sa monture ne semblaient pas se soucier d’être discrets. Sous les sabots du cheval, un nuage de poussière se soulevait, laissant un sillage bien visible dans son dos, accompagné du martèlement régulier des fers sur le chemin. Sur les remparts de la cité, le général Rodion Renfor braquait sur l’ombre mobile un regard imperturbable. Un fin sourire gagna ses lèvres lorsque le cheval et son cavalier disparurent de son champ de vision et il murmura de sa voix grave :

- Bonne chance, mon fils.


Au petit matin, le général était toujours sur les remparts de la citadelle lorsqu’un cri très aigu résonna dans l’air, brisant la quiétude tranquille de ce matin d’été. Levant la tête vers les sommets enneigés des montagnes, il aperçut une ombre gigantesque qui fondait sur la plaine à toute allure. Il bondit sur ses jambes et s’apprêtait à donner l’alarme lorsqu’un bruit de sabot se fit entendre. Il se pencha un peu au travers d’un créneau et son regard tomba sur un cavalier qui avançait vers les portes au grand galop. Un sourire rempli de fierté vint illuminer son visage lorsqu’il reconnu son fils. D’un cri caverneux, il lança à plein poumon :

- OUVREZ LES PORTES !

Quelques secondes plus tard, un grincement significatif se faisait entendre. Les chaines cliquetaient et les poulies couinaient pour tirer les immenses panneaux de bois qui formaient l’entrée principale de la citadelle. Le général descendit les marches de pierre aussi vite que le lui permettait sa lourde armure et sa corpulence massive pour enfourcher son destrier noir et rejoindre son fils dans la plaine. Une douzaine de soldat firent de même et s’élancèrent à la suite de leur chef, comme l’exigeait la tradition.

Au beau milieu de la plaine, dans le cercle de poussière réservé à l’entrainement des soldats, se tenait un immense dragon noir, dont les écailles aussi grosses que des chevaux luisaient sous ce soleil matinal. Sa tête, impressionnante et très droite, était baissée vers l’escouade de soldat qui arrivait au galop, dardant sur le général un regard d’or. Ses ailes repliées, il restait pourtant terriblement imposant, menaçant.

Au côté de l’animal, le cavalier avait mit pied à terre et tenait son destrier par la bride, lui flattant distraitement l’encolure pour le rassurer. Sa cape noire tombant dans son dos comme celle d’un roi, il avait l’allure d’un prince au retour d’une guerre victorieuse, un sourire triomphant aux lèvres. Son regard brun brillait de joie et de fierté et son expression ne parvenait pas à contenir ces émotions, malgré ses efforts visibles pour afficher un visage calme et impassible. Il attendit que son père ait lui aussi posé les pieds sur la terre ferme pour le rejoindre et s’incliner devant lui, déclarant d’un ton qu’il s’efforçait de garder neutre :

- Père, je vous présente Helgrind, le dragon pourpre des montagnes.

Le général adressa un bref regard à son fils avant de lever les yeux vers le dragon. Les yeux du reptile semblaient briller d’intelligence et leur couleur d’or liquide aux reflets orange ajoutait à cette impression d’humanité. Lentement mais respectueusement, le chef de l’armée s’inclina. Après un moment, le dragon baissa lui aussi la tête en signe de respect. Se relevant, Rodion Renfor se tourna vers son hériter et posa une main sur son épaule. Il plongea dans les yeux bruns de son fils un regard plein de fierté et d’orgueil, avec au fond une lueur de soulagement. De sa voix si particulière, suffisamment fort pour que tous les soldats présents l’entendent, il déclara :

- Je suis fier de toi, mon fils. Rejoins-moi dans la salle du conseil lorsque tu seras présentable, il y a certaines choses dont nous devons discuter.

Puis, sans autre forme de procès, le général s’en retourna à sa monture et grimpa dessus. Après un dernier signe de tête au dragon, il fit faire volte face à son cheval et reparti au galop en direction de la cité, suivit de son escorte.





La citadelle était bâtie de manière simple et relativement cohérente. Les baraquements des soldats tout autour des remparts, les maisons les moins aisées venaient ensuite, avec leur lot de taverne graveleuses et sordides et plus on montait dans la ville, plus les bâtiments étaient imposants et élégants, indiquant le niveau de vie des habitants du coin. Tout en haut, se dressait le palais dit de justice, où se décidait tout ce qui touchait à la cité ou bien à la défense du royaume et qui habitait aussi les soldats les plus gradés. Depuis des générations, ce palais était la demeure principale du chef des dragonniers et de sa famille. C’est donc là que se trouvaient, la plupart du temps, le général Renfor et son fils.

Ce dernier arpentait d’ailleurs les couloirs de l’édifice d’un pas énergique et rapide, enfilant les longs corridors sans l’ombre d’une hésitation afin de gagner la salle du conseil, aussi surnommée la salle du trône puisque c’était là que siégeait le général, autorité suprême de la citadelle. Vêtu d’habits simples mais qui seyaient à son rang, il portait tout de même une ceinture en cuir à laquelle était attaché un étui retenant une dague, simple et sans élégance mais dont l’efficacité ne pouvait être remise en cause. En temps de guerre comme en temps de paix, les membres de la haute sphère de la société portaient presque toujours une arme sur eux, quand ce n’était pas plusieurs. Ses cheveux bruns lavés et coiffés lui tombant sur les épaules en mèches souples et brillantes, il s’était rasé de près pour effacer les soupçons de barbe naissante qui piquaient et dérangeaient en plus d’être fort disgracieux. Ses vêtements de velours ne parvenaient pas à dissimuler sa carrure de soldat, ses muscles omniprésents et sa démarche légèrement chaloupée, due au poids de l’armure qu’il avait coutume de porter et aux longues journées passées à dos de cheval, lui donnait l’air de quelqu’un qui n’était pas à sa place, un paysan dans un costume de roi, un soldat dans des habits de ville …

Ce qui était par ailleurs l’exacte vérité. Il n’avait que dix sept ans mais l’armée n’avait plus aucun secret pour lui. En revanche, les ronds de jambe et les courbettes de mise à la cour, il ne parvenait toujours pas à en comprendre l’utilité, à saisir toutes les subtilités de ce genre de comportement qu’il qualifiait souvent de ridicule et inutile. Mais son père l’initiait depuis maintenant des années à cette étiquette qu’il disait indispensable pour un dirigeant. Rodion n’était pas le plus diplomate des interlocuteurs, il avait un trop lourd passé de soldat pour pourvoir être quelqu’un de patient et de disponible, d’attentif. Alors il formait son fils pour que ce dernier soit capable de prendre le temps d’écouter et de saisir toutes les données en jeu pour ensuite savoir prendre la bonne décision.

Finalement, le jeune homme arriva devant une double porte richement taillée, travaillée avec soin et élégance mais si épaisse qu’il était impossible d’entendre quoi que ce soit venant de l’intérieur de la pièce. La salle du conseil. Il fit un signe de tête aux deux gardes postés à l’entrée et ces derniers lui ouvrir les panneaux de bois, le plus silencieusement possible mais sans parvenir à empêcher le raclement du bois contre la pierre un peu irrégulière du sol. Il attendit que l’entrée soit totalement dégagée pour entrer, ses bottes claquant contre les dalles froides, grises et nues de la salle. Au bout de l’immense salle voutée, soutenue à droite et à gauche par d’énormes piliers, il y avait trois trônes de taille différente, située sur une estrade surélevée de quatre marches.
Dans le siège central se tenait son père, le général Rodion Renfor, chef de l’armée des dragonniers et souverain incontesté de la citadelle de Mhian Dhiaga. A sa droite, sur le plus petit siège, était assit le soldat qu’il avait vaincu la veille à l’entrainement, un noble personnage issu de la lignée presque déchue des Faroncor. Le siège de gauche, intermédiaire entre les deux autres, était désert. D’aussi loin que se souvenait le jeune Renfor, ce trône n’avait jamais été occupé. Il ne savait même pas à quel rang il était destiné et ne s’en était jamais vraiment soucié, à vrai dire.

Sur la droite comme sur la gauche, se tenaient tous les nobles indispensables au bon fonctionnement de la citadelle, ainsi que les parasites dont seuls le nom et le lignage faisaient qu’ils pouvaient prétendre avoir une place ici. Des guérisseurs, des soldats, des nobles, des singuliers, quelques rôdeurs mais très peu … Ils savaient tous à quoi s’en tenir et aucun n’aurait osé contredire le général, ils n’étaient là que pour assister aux entrevues publiques et pour jouer les figurants dans le cas de visite importante.

- Ah, te voilà Rayner. Avance donc, ne reste pas si loin.

Le général fit signe à son fils d’avancer et ce dernier obéit sans attendre, traversant la longue salle pour aller se poster debout en bas des marches menant aux trônes, silencieux mais droit et fier comme l’exigeait son rang. Il leva un regard calme et placide sur son père, attendant patiemment que ce dernier daigne dévoiler l’ordre du jour.

- Rayner, tu as impressionné tout le monde en parvenant à dompter le dragon pourpre de la montagne. Personne jusqu’ici n’avait réussi un tel exploit. Tu n’es pas sans savoir qu’il s’agit du dragon le plus dangereux et le plus difficile à dompter de tous les mondes …

Rayner hocha la tête en signe d’assentiment. Oui, il savait tout cela. Mais il ne voyait pas où son père voulait en venir. C’est pourquoi il garda le silence en attendant que le général poursuive.

- Le conseil a décidé de te donner le commandement d’une escadrille, pour te récompenser de tes efforts et pour valoriser tes exploits. Demain matin, à la première heure, tu seras le capitaine Rayner Renfor. Mais avant cela, tu auras cet après midi un entrainement test avec ton dragon, pour que nous puissions juger de tes capacités en vol. Par ailleurs, tu devras voir avec le forgeron pour qu’il te construise un harnachement adapté. As-tu des questions ?

Le jeune héritier resta un long moment silencieux. Son visage n’affichait rien, impassible et neutre comme celui de son père. Mais au fond de ses yeux bruns brillait un mélange d’incrédulité, de joie et de fierté. Son père lui adressa un fin sourire et hocha doucement la tête avant d’achever :

- Bien. Alors si tu n’as pas de question, va voir le forgeron. Et plus vite que ça !

Rayner s’inclina conventionnellement et tourna ensuite les talons, quittant la salle du conseil sans parvenir à dissimuler son sourire. A seulement dix sept ans, il était le plus jeune capitaine de tous les temps.




- Le combat entre Rayner et Helgrind fut particulièrement rude et, pour la seule et unique fois de sa vie, le dragonnier du utiliser une potion de soin. A l'issue du combat, le dragon abdiqua et se soumit au commandement du jeune homme.

- Le dragon avait déjà son nom, Helgrind, qui signifie en ancien langage " les portes de la Mort ".

- Après le combat, un lien très particulier et très étroit s'est tissé entre les deux adversaires, devenus alors deux entités fondues en une seule. Leurs vies dépendent l'une de l'autre. Ils peuvent ressentir les émotions de manière très aiguë et ce sans tenir compte d'une éventuelle distance. Si le dragon comprend parfaitement les langages divers des humains, il ne peut communiquer par la pensée qu'avec son dragonnier si ce dernier est en contact avec lui. Au fil du temps, le contact devient facultatif.

- Helgrind est un dragon très ancien, très puissant et particulièrement meurtrier. Il attaque à vue, sauf contre-ordre de son dragonnier.

- Sans dragon, les dragonniers ne peuvent pas vraiment user de magie. Par ailleurs, ce sont des animaux très endurants et capable de rester en vol pendant presque trois semaines, à condition qu'ils se nourrissent régulièrement et suffisamment.

- Ils crachent du feu mais pas à tout va et sans conséquence. Un dragon a, dans son corps, une pierre de lave qui lui permet de créer du feu mais cette pierre a besoin d'un certain temps pour se régénérer, ce qui fait que les reptiles ailés ne peuvent pas cracher du feu plusieurs fois à la suite.

- Les dragons sont des animaux très susceptibles et qu'il faut traiter avec un grand respect, le dragonnier y compris. Si le dragonnier maltraite son dragon, il risque de se faire incendier au sens propre du terme ...

- Helgrind est un dragon à crête, le plus dangereux de tous et dont les crocs sont venimeux.

- Le pouvoir élémentaire dont a hérité Rayner suite au domptage de son dragon est celui de l'eau, qu'il peut contrôler de manière assez puissante, surtout lorsque Helgrind est à ses côtés. Plus le dragon est loin, plus le pouvoir est faible et passé une certaine distance, il ne fonctionne plus.

Pseudo : Gane
Âge : 19 ans
Sexe : Damoiselle, mais pas en détresse.
Comment avez vous découvert le forum ? Le livejournal ...
Ce que vous aimeriez dire pour conclure : Excellent travail, même si le forum me semble un peu obscur j'ai bon espoir de parvenir à en percer tous les mystères pour en être digne.